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Baromètre Prism'emploi - l'emploi intérimaire en avril 2024

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En avril 2024, l’emploi intérimaire (contrats de travail temporaire et CDI intérimaires) représente 725 000 équivalents temps plein (ETP), soit 56 500 ETP de moins qu’en avril 2023, correspondant à une baisse de 7,4 % sur un an. L’évolution observée est ainsi marquée par une dégradation d’environ 3 points par rapport au mois de mars 2024 (-4,5 %) mais demeure à peu près comparable à celle du premier trimestre dans son ensemble (-6,9 %).
Le 19/06/2024
+ de 5 minutes de lecture

COMMENTAIRE GÉNÉRAL POUR LE MOIS D'AVRIL 2024

En avril 2024, l’emploi intérimaire (contrats de travail temporaire et CDI intérimaires) représente 725 000 équivalents temps plein (ETP), soit 56 500 ETP de moins qu’en avril 2023, correspondant à une baisse de 7,4 % sur un an. L’évolution observée est ainsi marquée par une dégradation d’environ 3 points par rapport au mois de mars 2024 (-4,5 %) mais demeure à peu près comparable à celle du premier trimestre dans son ensemble (-6,9 %). 

    

Dans le détail des activités utilisatrices, tous les secteurs sont orientés à la baisse par rapport au même mois de l’an dernier :

  • La baisse des mises en chantier a désormais un impact direct sur l’emploi intérimaire. L’évolution du travail temporaire dans le BTP décroche de 5,2 points en avril par rapport au mois de mars 2024 et se situe à -10,0 % (par rapport à avril 2023). Ce mois-ci, le BTP est le secteur qui enregistre la tendance la plus dégradée.
  • En dépit d’un effet de base favorable (en avril 2023, le commerce et les transports et logistique reculaient respectivement de -13,9 % et -7,1 %), la baisse du travail temporaire demeure très marquée dans le commerce (-9,9 %) et les transports et logistique (-7,5 %). La persistance de ces tendances négatives est liée à la situation de la consommation des ménages qui marque une nouvelle dégradation en avril 2024, selon les données de l’INSEE.
  • Les deux principaux secteurs : l’industrie (qui compte pour 38% de l’emploi intérimaire) et les services (qui représentent 25 % des effectifs) enregistrent quant à eux des tendances un peu moins négatives. L’industrie, avec -6,2 %, connait ce mois-ci une diminution de moindre ampleur comparée à celle du premier trimestre (-8,5 %). Les services quant à eux, avec -6,5%, même s’ils restent en avril au-dessus de la tendance moyenne, sont caractérisés par une baisse au regard de l’activité du premier trimestre (-4,8 %).

   

Dans ce contexte sectoriel, le recul de l’intérim concerne toutes les qualifications. Il est moins accentué pour les cadres et professions intermédiaires (-4,3 %) et les ouvriers non qualifiés (-6,1 %) que pour les ouvriers qualifiés (-7,7 %) et les employés (-12,7 %).

  

Les effectifs intérimaires s’inscrivent en baisse (-7,4 %) au niveau national.

L’ensemble des secteurs est en baisse

L'emploi intérimaire diminue dans l’industrie (-6,2 %), les services (- 6,5 %), les transports (-7,5 %), le commerce (-9,9 %) et le BTP (-10,0 %).

L’ensemble des qualifications est en baisse

L'emploi intérimaire diminue chez les cadres et professions intermédiaires (-4,3 %), les ouvriers non qualifiés (-6,1 %), les ouvriers qualifiés (-7,7 %) et les employés (-12,7 %).

  

LE CDI INTÉRIMAIRE

En avril 2024, le CDI Intérimaire représente 46 300 ETP, correspondant à 6,4% des effectifs des agences d’emploi.

Sur les territoires, le recours au CDII est nettement surreprésenté en Pays de la Loire (11,6 %) dans les Hauts-de-France (10,6 %), et en Normandie (8,7 %). C’est en Bretagne et en Ile-de-France (avec respectivement 3,6 % et 3,1 % des effectifs) que ce contrat demeure le moins développé.

La répartition géographique des CDII se concentre à plus de 40% dans 3 régions caractérisées par une forte orientation industrielle : Pays de la Loire : 15,1 %, Hauts-de-France : 14,1 %, et Auvergne-Rhône-Alpes : 13,4 %.

  

LA FRANCE DES RÉGIONS

Avril 2024 par rapport à avril 2023.

Toutes les régions métropolitaines sont en baisse.

Dans le détail géographique, toutes les régions enregistrent des évolutions négatives sur un an, comprises entre -1,3 % en PACA et -10,9 % en Bretagne.

 

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